Dimanche 15 octobre, 3h45… Enregistrement des bagages et passage de la douane. Ca y est c’est enfin le grand départ. Après de longues heures d’attentes, l’avion décolle à 8h32. Le voyage est une alternance de somnolence et de télévision, sans oublier les collations proposées à bord. 7h plus tard, je pose enfin le pied au Canada. J
Notre guide nous accueille à la sortie de la douane de l’aéroport de Montréal : les vacances peuvent commencer…
Nous débutons le séjour avec un détour par le Mont Royal, montagne offrant un point de vue magnifique de la ville. Ce premier contact avec la nature et l’architecture canadienne est un véritable délice.
Notre deuxième étape est le marché Atwater qui s’ouvre sur de longues rangées de citrouilles… Eh oui, les canadiens les transforment pour la fête d’halloween. Ce marché est différent des marchés français. Bien sûr, les produits vendus sont des fruits et légumes, de la viande et du poisson … Mais la présentation est vraiment soignée, les fruits et légumes sont parfaits et donnent vraiment envie d’être dégustés sur place.
Après ces premiers contacts avec Montréal, nous partons en direction de la place Jacques Cartier pour déjeuner. Puis, nous nous rendons enfin à l’hôtel… Enfin car certaines personnes commencent à être fatiguées…

Pour ma part, après une petite pause technique, je m’équipe de mes chaussures de marche, de mon sac à dos, de l’appareil photo et de la carte de Montréal. Et en route vers le centre ville ! Cette première balade en solo me permet de découvrir des bâtiments impressionnants, des contrastes intéressants. Ma balade me conduit sur la rue Saint Catherine qui est la rue commerçante de Montréal. Après 4h de promenade, je rentre à l’hôtel pour un repos mérité.

Distance parcourue : 30kms

Lundi 16 octobre, 6h30… Après une bonne nuit de sommeil, je vais prendre mon petit déjeuner à 7h30. Départ à 8h15 pour une visite de la ville en bus. Nous commençons par prendre le quartier chinois, le palais des congrès très coloré, la place d’Armes et la basilique Notre Dame (église où s’est mariée Céline Dion… hum bref !), la place Jacques Cartier avec l’hôtel de ville et le balcon où Charles De Gaulle a prononcé son célèbre discours sur le « Québec libre » … Puis nous avons pris le pont jacques Cartier pour sortir de l’île et faire un tour dans le parc Jean Drapeau. Superbe vue de la ville… Retour dans le centre ville avec une balade dans la ville intérieure qui n’est autre qu’un immense complexe commercial souterrain. Direction le Mont royal : nous passons devant l’université Mc Gill, l’hôpital pour atteindre un autre point de vue de la ville.
Ce tour de ville étant terminé, nous nous rendons au restaurant pour manger une spécialité montréalaise. Le smoked meat a été apporté par les immigrants européens d’Europe de l’Est et fait son apparition en 1908. Il s’agit en fait d’une pointe de poitrine de bœuf qui est parée et enveloppée d’un mélange de différentes épices. Après un repos de plusieurs jours dans des tonneaux, les morceaux de viandes sont placés dans un fumoir pendant 24h. Le tout est cuit à la vapeur pendant 2h puis la couche d’épices est retirée. De fines tranches sont coupées et déposées entre deux tranches de pains de seigle

L’après midi, nous avons eu quartier libre pour magasiner. Comme à mon habitude, j’ai parcouru la ville de long en large et pris de belles photos de Montréal sous le soleil.
Cette ville m’a réellement étonnée par ses contrastes et son architecture bigarrée qui laisse côtoyer l’ancien avec le moderne.

Distance parcourue : 30 kms

Mardi 17 octobre, 6h15… Le réveil fût difficile mais je n’étais pas la dernière à donner ma valise pour partir vers Toronto ! Notre première escale se fait dans le « jardin des grands esprits », plus connu sous le nom de « Milles Iles ». Nous déjeunons sur un bateau-croisière qui navigue sur le Saint Laurent et nous fait découvrir les 1865 îlots et îles où de somptueuses résidences ont été construites. La pluie nous a accompagné durant le voyage mais cela ne m’a pas empêché de prendre des photos…

Nous reprenons notre route en direction de Toronto sous une pluie battante. Arrivés à destination, nous commençons un tour de ville dans les embouteillages et les brumes de fin de journée. Nous nous rendons donc à l’hôtel avec cet aperçu de la ville peu convainquant.

Je profite de la soirée pour regarder la télévision et la météo… Les brumes se dissiperont demain pour laisser place au soleil ! Ce serait une bonne chose car les chutes du Niagara doivent être superbes. Nous verrons bien…

Distance parcourue : 544 kms en 6h30

Mercredi 18 octobre, 6h15… Le temps est encore couvert mais la pluie a cessé. Nous faisons route vers les chutes du Niagara… Nous nous équipons de poncho en plastique pour naviguer au milieu des remous et embruns. Le Maid of the mist (la dame des embruns) passe tout près de la chute américaine et de sa concurrente canadienne appelée « chute du fer à cheval » qui ne fait que décrire son apparence.
L’expérience est magique car il est difficile d’imaginer la hauteur de ses chutes par-dessus. Je sors du bateau avec un jean trempé mais l’appareil photo n’est pas touché c’est le principal !
Remis de nos émotions, nous nous dirigeons vers un le restaurant panoramique qui surplombe les chutes. La vue est sensationnelle d’autant que le soleil nous fait le plaisir de sa présence ! Après un dîner fort copieux (et l’un des meilleurs de la semaine), nous redescendons aux abords des chutes pour les séances photos et un peu de magasinage.

Nous longeons la rivière Niagara par le Niagara parkway, route bordée d’espaces verts, pour arriver dans un petit village « Niagara on the lake ». Délégantes maisons en briques du début du 19^e siècle constituent l’attraction de cette ville. Nous flânons au rythme des boutiques qui bordent les rues ombragées.

Nous reprenons la route de Toronto pour le souper mais aussi pour monter dans la tour CN qui surplombe la ville et donne une vue imprenable. Cette colonne de béton de 550m de hauteur est la plus haute structure autoportante du monde. Cette visite en soirée nous révèle une ville lumineuse et calme. De toute beauté !

Après toutes ces émotions, nous nous rendons au restaurant puis à l’hôtel.

Toronto semble une belle ville mais je n’ai pas eu le temps de réellement la visiter. Peut-être lors d’un prochain voyage ! Par contre, les chutes du Niagara m’ont déçu. Je m’attendais à un paysage plus impressionnant. Peut être que le ciel gris a enlevé un peu de magie au spectacle !

Distance parcourue : 280 kms

Jeudi 19 octobre, 6h15… Le réveil devient une torture… Enfin je pourrai être plus sérieuse le soir ! Après un petit déjeuner, nous prenons la route en direction de Kingston, ville située à mi chemin entre Toronto et Ottawa. Important centre militaire, Kingston est une ville au cachet britannique dotée de bâtiments anciens.
Nous reprenons la route en direction de la capitale après un déjeuner en face du Collège militaire de la ville.

Nous entamons le tour de la ville avec la colline parlementaire qui s’élève en pente douce. Nous découvrons alors le château Laurier Hotel qui a été construit par la compagnie des chemins de fer et qui illustre le style des châteaux canadiens avec ses tours, ses tourelles, ses toits pointus et ses lucarnes.
Les édifices parlementaires entourent une vaste place dominée par la Peace tower. Elle est encrée dans le Centre Block qui abrite la chambre des communes et le Sénat.
Au centre de cette place se trouve la flamme du centenaire. En 1967, le Canada fêtait son 100^e anniversaire : cette flamme, entourée des écussons des provinces et territoires canadiens, symbolise l’unité canadienne d’un océan à l’autre. Sur le rebord de la fontaine, on a inscrit l'année où chaque province ou territoire est entré dans la Confédération, en dessous de l'écusson correspondant. Ainsi, en commençant par 1870, on trouve l'écusson du Manitoba. Puis, dans le sens des aiguilles d'une montre, on trouve dans l'ordre : Saskatchewan (1905), Alberta (1905), Colombie-Britannique (1871), Yukon (1898), Territoires du Nord-Ouest (1870), Terre-Neuve (1949), île-du-Prince-Édouard (1873), Nouvelle-Écosse (1867), Nouveau-Brunswick (1867), Québec (1867) et Ontario (1867).

Nous poursuivons la découverte de ce pays avec le musée canadien des civilisations. Au 3^e étage, nous découvrons des reconstitutions de scènes et voyageons à travers mille ans d’histoire : campement viking, port baleinier, petite ville de la Nouvelle France, campement de pionniers, quartiers d’officiers britanniques, ancienne rue de l’Ontario, …
La visite terminée, je me dirige vers l’extérieur car les boutiques ne m’intéressent pas. Etant en face de la colline parlementaire, je découvre un point de vue magnifique qui me permet d’apercevoir tous les bâtiments.

Nous prenons la direction du restaurant puis de l’hôtel.

Distance parcourue : 470 kms en 5h30

Vendredi 20 octobre, 6h45. Après un petit déjeuner dans un cadre superbe, nous reprenons la route. Cette journée est peu remplie en activité mais les kilomètres défilent au rythme des paysages qui nous amènent dans la région de la Mauricie. La journée est pluvieuse.

Nous arrivons à notre première escale : le lac de la Tortue. Je change de mode de transport pour survoler à bord d’un hydravion le « Canada des grands espaces ».
Je grimpe dans un de ces oiseaux bruyants pour survoler pendant 20 minutes la Mauricie. Au début, nous nous battons contre la buée qui envahit l’habitacle. Puis ce fut un spectacle de toute beauté. Le voile blanc formé par la pluie laisse apparaître de grandes étendues d’eau ou de forets, des habitations et des champs… Le temps ne gâche en rien le voyage...

Par la suite, nous avons appris qu’un hydravion s’était écrasé la veille à cause des conditions climatiques : un brouillard les a soudainement surpris et le pilote n’a pas vu la montagne. Ces collègues avaient fait demi tour suite à son avertissement sur la visibilité. Au final, plus de peur que de mal puisqu’un seul passager a été blessé à un doigt et que le pilote qui s’est écrasé a conduit mon hydravion. Heureusement pour lui que je n’ai pas eu vent de cela avant ! Je suis peut être casse-cou pour certains mais je tiens à rester en vie !

Bref, après cette super aventure que je ne regrette pas, nous reprenons la route vers notre lieu de repos, Saint Tite, où nous attendent les familles. Je suis hébergée chez Nicole en compagnie de Sylvain, Audrey, Christian et Sophie.
Le premier contact commence mal car je n’ai pas d’autre choix que de prendre ma valise ce qui n’est pas du goût de notre hôte. Après 25kms sous la pluie, nous arrivons à destination. Nous soupons et partageons peu de choses avec la famille.
Puis, nous reprenons la route pour la soirée de danses locales. Soirée sympathique où nous dansons du country (danse locale n’est ce pas !), le charleston et d’autres danses plus traditionnelles.
Les familles ont beau nous dire que ces soirées sont courantes au Canada, j’avoue être sceptique ou du moins ce ne sont pas des soirées pour les trentenaires ! La soirée achevée, nous rebroussons chemin.

Distance parcourue : 400 kms en 5h15 + 75 kms avec la famille

Samedi 21 octobre, 6h15… Je suis pressée de reprendre la route. Le petit déjeuner en famille est assez folklorique : distribution du pain au compte goutte, obtenir du thé est une mission quasi-impossible… 8h00, nous retrouvons notre bus et nous prenons la route de Québec.
Fondée par Samuel de Champlain en 1608, l’ancienne ville fortifiée est imprégnée d’histoire et de traditions. La vieille capitale a été le centre urbain d’Amérique du Nord à figurer sur la liste des villes du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous commençons notre tour de ville en bus sur les plaines d’Abraham puis nous passons les portes de la fortification de la ville. Nous quittons le bus pour déambuler dans les rues en suivant notre guide. Sur la terrasse Dufferin, le vent souffle énormément mais le point de vue est impressionnant. Un œil sur la ville, l’autre sur le Saint Laurent, le château Frontenac monte la garde. Nous parcourons les rues tortueuses et atteignons la Basse Ville via l’escalier des casse-cous qui se substitue au funiculaire. Après avoir parcouru la rue du petit Champlain qui regroupe les commerces d’artisans, nous prenons la direction de la place royale et découvrons le cadeau de la mairie de Paris à Québec qui ne cadre pas du tout avec le style de la ville !

Après le repas, nous flânons dans la rue Saint Louis pour faire quelques achats avant de reprendre le bus. Nous partons découvrir une autre merveille de la nature : la chute de Montmorency, haute de 83m. Moins imposante que les chutes du Niagara, elle n’en reste pas moins superbe. La balade commence d’un coté de la chute au Manoir Montmorency. Nous empruntons un pont suspendu qui nous fait traverser la chute et nous descendons le long des parois pour nous retrouver au pied des remous provoqués par la descente des eaux.

Notre dernière escale de la journée se fait au niveau du Lac de Beauport à la cabane à sucre. D’abord lieu de travail où l’on fabriquait le sirop d’érable, elle s’est transformée au fil des ans en lieu de rencontres où les visiteurs retrouvent les plaisirs d’autrefois.
Nous commençons la visite par le musée des animaux du Québec. Puis nous prenons un souper typique : omelette, jambon fumée, haricots rouges, tourte de viande le tout accompagné de sirop d’érable. Au début, j’avoue avoir été sceptique par ce mélange mais ma nature curieuse a dépassé cet état d’esprit : ce fut un vrai régal ! Pour finir, des crêpes nous ont été servies accompagnées de sirop d’érable. Le repas était accompagné d’une animation musicale composée de chansons traditionnelles et de danses folkloriques.
La soirée se poursuit par la visite de la cabane à sucre. A l’extérieur, nous nous servons de la tire sur la neige qui consiste à faire cuire le sirop jusqu'à ce qu'il atteigne la température de 238ºF (114ºC). Ensuite, la tire d'érable encore chaude est servie dans un récipient communément appelé auge à neige rempli de neige propre. Des cuillères en bois ou palettes sont distribuées pour prendre la tire d'érable sur la neige. Certaines personnes préfèrent manger la tire quand elle est chaude tandis que d'autres préfèrent attendre qu’elle durcisse. Difficile d’attendre le refroidissement complet : un vrai délice pour les papilles !
A l’intérieur, nous découvrons les étapes d’extraction du sirop d’érable et les améliorations de la technique au fil des années.

Puis nous reprenons le bus pour un dernier trajet qui nous conduit au pied de pistes de ski mais la neige n’était pas encore assez présente pour faire une descente nocturne… Dommage !

Distance parcourue : 130 kms en 1h45 + 25 kms avec la famille

Dimanche 22 octobre, 6h30… Après un petit déjeuner au soleil avec une vue sur les pistes de ski, nous reprenons la direction de Montréal.
A 12h, nous sommes déposés dans le centre ville pour une journée libre. Je décide de m’éloigner de ce centre que je commence à connaître pour visiter le biodôme. Cette escapade me permet de prendre le métro montréalais pour me rendre au stade Olympique. Le vélodrome, construit pour les jeux olympiques de 1976, a été reconverti pour accueillir une expérience ambitieuse : la reconstitution du climat, de la faune et de la flore de 4 écosystèmes des Amériques : la vallée du Saint Laurent, la forêt Laurentienne, la forêt tropicales et le monde polaire. Ce zoo/ aquarium/ jardin botanique est un véritable bain de nature en pleine ville. J’ai été réellement impressionnée par les manchots qui sautillent lentement à la surface et filent à une allure impressionnante sous l’eau. Voir un castor nager est également quelque chose d’exceptionnel.

Distance parcourue : 260 kms en 3h45

Voyage au Canada

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